dimanche 30 septembre 2012
Fullmoon - Walking in the forest
En cours, tout doucement...
Une envie féroce de m'évaporer quelques jours à la Plaine des Cafres
Disparaître sous l'écorce, dans le brouillard
Tout juste où mon coeur de petite fille n'a jamais cessé de battre
C'est quand l'amour me vient aux lèvres comme un secret tremblant
Quelque part entre la cime des arbres où l'indigo de la nuit descend de tout son corps
Là où mes peurs et mes blessures tombent à ses pieds pour disparaître dans le lit de l'eau
Je suis plus loin que nue
On apprivoise ensemble les ombres
Je peux marcher, je peux m'endormir
Les parfums dans la course me reviennent encore...
C'était long, c'était lent, le temps qui s'étirait jusqu'à l'horizon
Étendue, j'ai attendu de voir quelque chose dans les étoiles
J'ai cherché les yeux clos dans le chant des oiseaux
J'ai attendu que le souffle m'emporte entre les branches
Le coeur battant toujours plus fort
J'ai senti son souffle depuis longtemps
Ma fragilité qui s'endort sereine entre ses paumes ouvertes
C'est comme avoir toujours joué à cache-cache entre les troncs immenses
Deux enfants éternels déjà trop vieux
Je l'ai su en foulant les scories rouges encore ardents d'un feu millénaire
Je l'ai su quand toutes les larmes
Je n'aime rien tant que le silence qui nous lie
Les gouttes de pluie qui nous sépare et nous rassemble
Et il y a ce je ne sais quoi d'oubli entre les lignes
Comme un écho entre nous
Un léger tournoiement à la surface de l'eau
Une dérobade qui glisse sur une feuille qui penche
Comme un secret tremblant qui me tient aux lèvres
Je vois la femme que j'ai toujours voulu être grandir en lui
Farouche et tranquille
En équilibre
Au bord de la tasse de thé fumant
On se rattrape dans ce qu'on perçoit du monde
Dans la douleur d'être trop fort parfois
Je pourrais disparaître là
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