mini galette pomme de terre / okara / noisette avec curcuma
- chou / pomme / poire / vinaigre de riz / huile de noix
- épinards / chouchou (christophine) / lait de coco
- chou-fleur / algue nori / basilic / lait de soja / ail
- pousses de soja / mélange champignons forestiers / châtaignes / huile de sésame / gingembre vinaigré / ail / algue nori
- riz gluant avec champignons roulé dans l'algue nori, fourré châtaigne entière enrobée dans la citrouille péi et les graines de sésame
- riz gluant avec chouchou, confiture de chouchou au géranium, ail, roulé dans la noix de cajou, fourré châtaigne entière enrobée dans la citrouille péi/patate douce et algue nori
je supporte mal autre chose
voir je ne supporte carrément pas autre chose
et je savoure terriblement, au point de manger en deux fois plutôt qu'une
c'est long, ça s'étire
c'est arriver à penser l’énergie qui se propage, réfléchir à ça, prendre le temps pour ça
en me replaçant dans mon environnement, dans mon corps
Décalage entre mon île et l'automne qui m'habite
ça n'a pas grand chose à voir avec une quête de sylphide absolue
d'ailleurs, en règle générale, je trouve ça avilissant, pour les gens qui se complaisent à se vautrer dans leur bêtise,d'avoir des jugements cinglants vis à vis d'un corps plutôt que de tenir compte de la personne, de son environnement, de son histoire, de son rythme
c'est une histoire de rythme
j'ai la chance de pouvoir prendre le temps
j'en ai besoin
j'en ai toujours eu besoin
et le fossé se creuse de plus en plus entre le monde de fou ambiant et ma petite personne
c'est bien comme ça, pour moi en tous cas
c'est agréable d'effleurer les arbres, de grimper dans les branches
lourd d'être dans la terre, trop enracinée
léger, fluide, dans l'eau
apaisant lorsque les arbres fruitiers commencent à charger tout autour
et rien de plus apaisant encore que de reprendre souffle dans le thé vert, prudente avec le jasmin
un souffle de vent, les nuages pleins de pluie qui ne tombe pas
une idée de souffle plus grand encore
mon envie grandissante, comme un besoin profond, que d'aller me tapir sous l'écorce des cryptomerias
dans le calme de ce souffle là
étrange comme ce qui m'a semblé être mon souffle toute mon enfance est une clé de voûte de ma petite existence
mon repos, ce qui soulage, et l'eau glacée qui dévale
j'ai toujours préféré ça aux hommes
depuis toujours
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