jeudi 25 avril 2013

Perchée dans un badamier



Un vieux rêve de harpe dans l'Alizée
Les noeuds du bois à lier et délier
Bois de pommier
Les cordes sympathiques
Et l'amour à la mer
Les larmes de la petite déesse à sécher
Les ailes d'un grand Garuda noir aux yeux d'or à réparer
Du feu de la terre au feu des astres
Ses bras immenses et son corps éclaté
Une apsara, prise aux pièges par les nagas, depuis la sortie des flammes
Assise pour ne plus danser
Plus jamais
Plus le goût
Plus l'envie
Bien plus à faire les doigts sur les cordes
Bien plus à tailler sur le bois
Qu'on les voit
Qu'elle s'efface
Qu'on voit dans ces yeux là

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