ça demande plusieurs plans de lecture, plusieurs filtres
il faut se méfier de sa propre perception, de sa mémoire et de ses aprioris
mais c'est aussi là l'une des voies vers la poésie
jamais la vulgarité chez moi
quelqu'un se nourrissant d'obscénité pourrait difficilement reconnaître la lumière
pas de référence en mémoire, pas de sons, d'odeurs, de couleurs pour la représenter
il faut se méfier de cette façon de tout s'approprier et de faire des amalgames
à aller regarder quelque chose comme on veut qu'il soit
ça diminue, coupe, tranche, finalement c'est un mensonge d'interprétation bien égocentrique
qui en dit plus long sur soi que sur la personne qui propose quelque chose
à bon entendeur...
par exemple, un liquide blanc m'évoque tout de suite du lait
et je travaille ma perception de la chose
depuis la couleur jusqu'à la texture en passant par l'aspect nourricier
jamais rien de vulgaire...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire