mardi 17 septembre 2013





J'ai souvent fermé les yeux en pensant au monde autour de moi.
Il y a comme une atmosphère empoisonnée qui pollue l'esprit des humains.
La violence est banalisée à devenir une norme, où les uns qui ont été victime deviennent à leur tour bourreaux, dans un genre de rite social devenu un jeu banalisé.
Où les gens ne savent plus vivre autrement quand s'infligeant des chocs à répétition pour se sentir vivant, à la recherche de sensation toujours plus fortes, ça fonctionne comme une drogue.
Les chemins dans le cerveau sont tellement ouverts, qu'il ne parait presque plus possible de percevoir autre chose.
La saturation au dehors et la sur stimulation nocive semblent inhibés les chemins qui devraient normalement être ouverts pleinement, pour déverser et accueillir ce qui devrait l'être.
La violence est là partout, dans les mots, dans les images, dans les gestes, la violence appelle la violence.
Elle produit toujours davantage de maux.
Elle est le fruit d'une souffrance, qui prend de l'ampleur dans la colère et la haine.
Les gens qui font souffrir sont leur propre victime, souvent ils sont eux même victimes et pour supporter de dépasser cette position ou la refuser, ils nourrissent davantage encore les émotions et les actes négatifs sans plus aucune lucidité, en ayant l'illusion d'une toute puissante ou d'une domination sur ce qu'ils ne savent plus produire par eux même ni comprendre ni intégrer ni simplement accueillir.
C'est comme une éducation à refaire.
La conscience entière a remodelé.
La conscience prise au piège d'une toile gluante empoisonnée qui cherche à happer toujours plus de victimes.
Une part de celles qui y sont engluées ne luttent pas, ils entraînent avec eux, ils resserrent les fils, les liens nocifs, cultivent la négativité.
Ce qu'il y a de terrible là dedans, c'est que quelque part, ils ont conservé leur faculté de faire liens, d'être avec, de faire croître, mais au détriment d'eux même, au détriment des autres, dans lesquels ils reconnaissent la victime qu'ils sont...
Lorsque je souffre, je souffre avec plus que de quelque chose pour moi même.
Je perçois la fermeture, la différence entre ce que je sens, ma perception du monde, ma manière de le vivre, de le partager, ce que je cultive, parce que je conçois que ma nature est ainsi faite et qu'il n'y a pas d'autre voie, comme l'évidence même, et celui qui ne sait plus vivre.
Les gens qui infligent de la souffrance me semblent être éteint, ils reposent sur un lit de cendre, parfois conscients que tout est apparemment détruit et de ce fait, maintiennent le chaos, le nourrisse, en sont prisonniers mais défendent l'idée que c'est la norme.
Ils se débattent avec un égo qui semble refuser sa fin, avec leur vie qui n'est faite que pour passer, comme si la mort était une insupportable vérité, comme si la vie ne se résumait qu'à éteindre, puisque ce qui est bon n'est fait que pour passer en apparence, comme la vie elle même, alors pourquoi travailler au bien, des autres, de soi même?
Il m'a toujours paru évident que mon bonheur reposé sur le bonheur de tous, et qu'une douleur, bien qu'il ait des choses plus graves que d'autres, ne se mesurent pas.
C'est sa nature qui compte, sa présence, la place qu'elle prend, l'espace qu'elle représente.
Combien d'étendues dans le coeur des humains...
Parfois je me demande pourquoi nous ne sommes pas égaux face à certaines prises de conscience.
Comment se fait il que là où une solution nous semble évidente face à tout un lot de problèmes, il est difficile, voir impossible, de communiquer cette solution.
Quoi qu'il advienne, l'espoir est le seul chemin, la patience, la compréhension, la tolérance, la bienveillance, et le courage comme la volonté.
Quelque part le bonheur ne nous est pas dû, c'est ce qu'il faut comprendre je crois.
Mais nous devons le bonheur aux autres, c'est une question de responsabilité humaine.
Cela demande de la discipline, c'est plus au moins de difficultés selon les gens, plus ou moins d'obstacles.
Cependant... S'il y a bien une chose à en dire, et tous ceux qui ont essayé d'avancer de cette manière peuvent le dire à mon avis, c'est que lorsqu'on décide d'être mue par la bonne volonté en souhaitant entraîner autant de monde possible avec soi, lorsqu'on souhaite trouver la paix de l'esprit, lorsqu'on y travaille, on y prend goût de plus en plus.
Et là où ceux qui annihilent leur conscience à la flamme d'un feu aveuglant, en cherchant avant même de l'avoir vécu le "shoot" suivant, ceux qui travaillent à l'équilibre et à la stabilité s'enrichissent constamment de leur progrès, des vagues faites alentour, et ne serait ce que de l'incroyable sérénité qui jaillit, grandissant au fil du temps.
Cette sérénité ne disparaît pas, elle est le siège de l'être, c'est le reste qui ne fait que passer, non l'inverse...
Alors celui qui prétend être mon ennemi ne l'est pas, je ne l'ai pas choisi, je ne l'ai pas désigné comme tel, et s'il reste sourd, j'espère toujours qu'il entende et comprenne comment les barrières du monde sensible et le poids des erreurs peuvent s'écrouler lorsqu'on décide d'avancer.
Plus on attend, plus le travail sera long.
J'aime à penser que certains ont pris de l'avance, pour les autres.
Mon esprit et mon coeur s'apaisent rien qu'à l'idée d'humains passés et vivants avec cette avance.
J'aime à penser qu'il est possible de toucher au plus profond de chacun, mais qu'il faut savoir que chacun doit avancer sur son chemin.
C'est ainsi qu'il faut aussi respecter les erreurs, les horreurs, et la folie humaine... dans leur espace, dans leur temps... tout en souhaitant qu'elles disparaissent du coeur des humains.
Nous avons tous été des enfants.
Je souhaite que nous soyons tous des enfants égaux les uns face aux autres, en pleine conscience.
Ca n'est pas à moi de pardonner mon ennemi, c'est à celui qui se dit mon ennemi de se pardonner à lui même le jour où il aura pris conscience de ses erreurs.
Je ne vois en lui que le manque, la peur, les déchirures, et l'absence de confiance.
Puisse l'amour inconditionnel qui fleurit en moi en splendeur, germe à son tour dans l'esprit de ceux qui ne savent plus ni percevoir la pluie salvatrice ni les rayons nourrissants du soleil.

vendredi 13 septembre 2013

Tara Blanche



Pas encore terminée et image photo un peu craspouille
Mais j'invite à imprimer :)

dimanche 18 août 2013

Feu cendré













L'amoureux à la robe rougie
Se part encore de flammes dans le creux de la nuit









Feutres peinture à eau
Stylos feutres 


lundi 12 août 2013

Non, je n'aime pas Klimt

C'est plutôt que j'ai dans la tête des nappes de nuages
Le bleu de la nuit à saturation d'étoiles sous la peau
Des cosmos tout autour de moi dans l'herbe humide
Aussi légers que le vent qui fait danser les masses blanches sur les flancs de la montagne
Et les colosses d'argile

Effilée...












Je me familiarise avec le Posca 
(moi aussi, je fais de la pub <3 ) 
Blanc 0.7 mm
Gris 0.9 - 1.3 mm
Bleu foncé 0.9 - 1.3 mm
Sur fond cuivré sous lampion rouge

Me faut plus de 0.7...
en clignant des yeux d'avance en pensant à un mur
*bave*

Petits pots de peinture métallique à effets (bidon... *tousse*)
Bleu nuit nuit nuit!
et gris

Pas à dire
La couleur et le tracé sur grand format
Ça respire jusque dans mes doigts
Jamais trop tard pour voir en plus grand

En cours...


Du son qui fait du bien dans les oreilles



mercredi 24 juillet 2013

Variation tisane fruitée et riz


Au fond, compote de Pomme et de Fruits rouges 
Tisane à la Camomille sucrée à la violette
Boule de pâte de riz gluant à l'amande








Palets Bretons sous l'Alizée


Une pleine boîte pour le goûter de ma puce
J'aime autant éviter tout produit de source animal
Mais ma fille est en pleine croissance
Et je lui explique toujours ce qu'elle mange quand elle a envie de quelque chose
En privilégiant le sain et le fait maison

La petite fée qu'elle est à droit à SES palets bretons 




Ingrédients

- 2 jaunes d’œufs
- 80 g de sucre de canne roux
- 80 g de beurre doux
- 5-6 tours de salière de Sel d'Himalaya
- 80 g de farine de blé
- 30 g de farine de riz
- 30 g de farine de châtaigne
- 1/3 de paquet de levure chimique
- 1 pointe de couteau de caviar de Vanille Bourbon

Blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre.
Ajouter le beurre ramolli, puis ajouter en ramassant à la main les farines, la levure et la vanille.
Ne pas trop malaxer pour que la pâte reste bien sableuse.
Laisser reposer au frais 20 min.
Étaler la pâte et détailler en rond.
Mettre les palets dans des moules à muffins pour qu'ils conservent leur forme circulaire et leur épaisseur.
Faire cuire au four préchauffé à 170 ° C pendant 15 min.

Délicieux avec un mug de lait de noisettes parfumé à la cannelle.

Ils seront plutôt couleur noisette que doré à cause des céréales mêlées.
La farine de riz et de châtaigne apporte une saveur, un côté sablé plus délicats.
Encore plus gourmand sucré au caramel au beurre salé.
Et pour ceux qui aiment la crème fouettée au dessus de leur lait... plus de caramel ;)

Le thé noir à la Vanille de Maurice, classique de chez nous, passe aussi très bien.

lundi 22 juillet 2013

Velours, douceur, fraîcheur


les brèdes juste fricassée, en bouillon ou avec du lait de coco et du curry






velouté plus ou moins léger
de la purée à la soupe
complètement mordue de courges


purée ou lait de noisettes 

béchamel
plutôt... simplement crème à dire vrai
végétale
crème dans le genre consistance en bouche régressive au possible
mangée à la petite cuillère 
et qui rend le potage plus copieux et goûteux 

mes chouchous 

farine de châtaignes






à en avoir envie de champignons... 
de sous bois
de rues à explorer autant que de forêt 
les doigts dans les mitaines autour d'un cornet fumant
de brume aux effluves bitumeuses au brouillard opaque empli de mousses
de petites brisures mêlées à un bol de riz chaud


farine de sarrasin


nouilles et galettes 
avec de la "béchamel", des épinards (brédes) et des champignons <3

farine de riz


crème onctueuse et toujours extrêmement réconfortante

châtaignes/riz ou sarrasin en général
ces farines me démangent pour la pâte que je passe à la poêle aussi 
avec du blé 
tout bête, avec du lait de soja 
un peu de levure, voir un yaourt si je veux du moelleux plus aéré
mes bases favorites pour les tartes salées...
besoin d'une touche de maïs et de pois chiches parfois 

mais enfin en ce moment 
la fraîcheur du soir me donne plutôt envie de bol rempli de saveur 
(avec de la coriandre fraîche dessus)
à la petite cuillère 







en attendant les mangues et les jamblons