lundi 12 novembre 2012
Jamais plus vrai que nu
Parce que j'aime l'initiative The Nu Project
Le dépouillement
L'au delà de la surface
Toute la peau émotionnelle palpable lorsqu'un corps se dévoile au regard
Ce que nous sommes sans code, sans apparat, ni décor
En ne possédant plus que soi même, à peine
Dérobé par l'autre
Simple et puissante nature
Engagé, le corps nu, face à l'oppression
Révolution contre ses propres barrières
Une autre manière de dire la pudeur, le droit à la pudeur, et à une féminité originale, puisque multiple
dans un monde où la femme est amenée au sommet du vulgaire dans l'étalage d'artifices sous prétexte de sexy et de glamour
Un peu "rendez nous ce corps et son identité que vous vous déchirez en partage"
Loin de la phobie sociale de la beauté qu'on voudrait éternelle
J'aime quand les rides racontent le visage
L'histoire d'une vie sur la peau
Le chemin d'émotions qui transparaît par les formes pleines, les traits qui se creusent, les cicatrices
Je n'ai besoin ni d'un sac griffé ni d'un homme customisé avec ses accessoires
Encore moins des consommateurs de chair effrénés qui ne font pas la différence entre une femme et un steack
Toute une éducation à refaire, et ça se prend pour des hommes...
Féministe?
Par défaut...
Je n'en oublies pas pour autant l'homme qui sait poser son regard
Plus couillu que ceux qui prétendent l'être
Celui qui, en étant simplement lui même, donne déjà la leçon
Au milieu des fatras de visions erronées
L'homme, nu, dedans, le vrai
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